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Passive

13/07/2017

Je me fatigue.

En fait, je suis vénère contre moi, contre le fait que je ne me bouge pas assez le cul pour faire les choses. Contre le fait que j’ai toujours besoin de quelqu’un pour me dire que c’est bien, qu’il est fier de moi.

Je ne suis pas vénère contre lui, je suis vénère contre moi. Je suis vénère contre le fait que j’ai maté toute une série ce soir au lieu de bosser. Je suis vénère parce que je sais que j’ai des choses à faire, des choses intéressantes en plus, et je ne les fais pas.
J’aurais pu me pencher sur le fonctionnement de Woocommerce ou commencer à créer mon blog pour mon projet de lieu ou tout simplement lui trouver un nom à ce projet. J’aurais pu faire un résumé de mon rdv avec Chloé. Mais non j’ai fait 2-3 petites choses et c’est tout.

Parfois, je me déteste vraiment.

J’ai l’impression de m’auto-saboter et je me rabaisse constamment parce que j’ai besoin d’un putain de miroir que personne ne me prête. J’ai beau dire que je me suffis, j’ai beau dire que c’est pas grave si je bosse pas à 100% parce que c’est du temps pour moi, pour être mieux au moment où je serais plus productive. Mais soyons francs, j’ai passé du bon temps à regarder cette série mais ça ne m’a pas changé ma vie, ça ne m’a pas satisfaite jusqu’à m’apporter tant de bonheur que ça, au contraire.

Et là, j’ai juste l’impression d’être une putain de freelance de merde qui fait des missions toutes pourries et qui n’est même pas capable d’attaquer ce projet qui la fait tant rêver parce que juste je suis trop froussarde pour le faire.

Sans déconner.

Je me déteste parfois.

Alors, attention, je ne dis pas que je suis une sous merde qui sait rien faire, j’ai tout de même un minimum d’estime de moi.

Je me sens dans l’insécurité.
Je crois que je suis terrorisée de la suite, de demain, de l’année prochaine.
J’ai peur de moi, de mes ambitions, de mes projets.
Je suis dans une période passive où j’ai l’impression de subir ce qui se passe autour de moi…

Life

La semaine dernière, je te disais que j’arrivais pas à tafer. Et puis. Et puis.

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