Samedi 27 octobre, j’ai été bénévole au WordCamp d’Utrecht. Pourquoi ? Comment ? Je vais vous raconter tout ça !
Qu’est-ce qu’un WordpCamp ? Un WordCamp est une conférence qui se concentre sur tout ce qui concerne WordPress. Les WordCamps sont des événements informels organisés par la communauté et des utilisateurs de WordPress. Tous, des utilisateurs occasionnels aux développeurs de base, participent, partagent des idées et apprennent à se connaître. Par exemple, aux Pays-Bas, il y en a quasiment tous les ans à Utrecht, Rotterdam et Nijmegen. Il existe également des Wordcamp à plus grande échelle comme le WordCamp Europe. Si vous voulez en trouver un près de chez vous, voici le site officiel des Wordcamps. J’ai découvert l’existence des WordCamps l’année dernière grâce au WordCamp Europe qui se déroulait à Paris, et que, j’ai bien, évidemment, raté car j’étais déjà à Amsterdam à ce moment-là…
Cet été, j’ai donc reçu l’invitation pour l’évènement d’Utrecht. Au début, je me suis dit que j’allais acheter un billet. Mais, me connaissant bien, je savais que si j’achetais un billet et que j’y allais seule, je resterais dans mon coin et ne parlerais à personne… Du coup, je me suis dit que ça pourrait être une bonne idée d’être bénévole et en même temps cette idée me faisait peur car j’aime me lancer des défis. Cependant, un rien me stresse… C’est-à-dire que si je ne connais pas, je stresse. Donc clairement tout ce qui représente le après « maintenant” m’angoisse. J’ai donc un peu réfléchi avant de sauter le pas.
Je dois l’avouer : plus la date de l’événement approchait, moins je faisais pas ma maline… Puis, j’ai tenté d’essayer d’arrêter de voir les choses négativement et de trouver toutes les aspects positifs que pourrait m’apporter ce challenge.
Lorsque l’on est bénévoles, on nous offre le diner la veille pour rencontrer l’équipe organisatrice, les autres bénévoles et les speakers. Je crois que ce qui m’effrayait le plus c’était que tout le monde soit néerlandais sauf moi et donc que tout le monde parle néerlandais et que je ne comprenne pas ce qui se passe. En même temps, c’est un peu le risque en étant aux Pays-Bas… Lors de ce diner, je suis restée seulement avec deux personnes : Karen (speaker) et Sharon (bénévole aguerrie). Souvent, quand je vais à des événements de networking, je ne vais pas voir beaucoup de personnes. Je préfère rester avec deux ou trois personnes et prendre plus de temps pour les connaître et donc ne pas rester dans des conversations superficielles. Aussi, j’ai beaucoup de mal à aller dans des groupes déjà formés en cours de discussion. Je suis rentrée vers 22h30 je crois, déjà épuisée mais heureuse de ce premier pas. Je me couche quasi immédiatement car le lendemain, le réveil doit sonner à 5h du matin.
Samedi. Réveillée à 4h30 du matin grâce à mon « adorable » chat, je ne suis plus si stressée que ça. Je connais le chemin et quelques personnes. J’arrive à 7h à Utrecht. De 7h à 8h30, j’ai aidé à mettre en place des tables et des chaises et afficher la signalisation du lieu. Tout ça toujours en étant en équipe, ce que m’a permis de rencontrer et de discuter avec d’autres bénévoles. Puis de 8h30 à 10h, grande surprise ! J’ai dû aller jouer à la femme sandwich devant la gare centrale d’Utrecht… Pour qu’il n’y ait pas de malentendu comme j’ai pu en avoir avec ma maman qui pensait que je vendais des sandwichs, voici ce que c’est un homme sandwich :
C’était vraiment la pire des choses qu’on puisse me demander de faire car il fallait que je reste immobile et seule devant la gare. Donc les gens me fixaient en passant ou venaient me parler… Un sacré challenge pour moi ! Finalement à 9h30, un de mes collègues m’a rejoint ce qui a rendu la fin beaucoup plus sympa. À 10h, j’avais terminé mes obligations de bénévole et je pouvais faire ce que je voulais. J’en ai profité pour assister à un maximum de conférences et de workshops. Bon j’étais bien KO et j’avais principalement envie de dormir…
Vers midi, Karen est arrivée accompagnée de son mari pour sa conférence. J’ai passé l’après-midi avec eux. Puis, littéralement au bout de ma vie, à 16h30, j’ai abandonné la partie et je suis rentrée chez moi. Je suis vraiment contente et fière de moi d’avoir rempli ce challenge ! Je suis sortie de ma zone de confort, j’ai rencontré des personnes formidables et j’ai appris beaucoup de choses pour mon travail. J’ai aussi remarqué que je comprenais toujours le néerlandais! Je me rends compte que sortir de sa zone de confort prend de l’énergie et fait peur mais c’est ce qui me fait grandir, c’est ce qui me fait aller plus loin. Et j’ai la chance d’être bien entourée, entre ma maman et mes copines, j’ai eu un super soutint qui m’a aidé à rationaliser mes peurs.
J’ai été émerveillé par la bienveillance et la gentillesse des organisateurs et des autres bénévoles. Je m’attendais à un événement plus orienté développeur-programmeur alors qu’en fait, c’est accessible à tout le monde. Du coup, je n’ai qu’une envie c’est d’y retourner ! Et la prochaine fois, j’ai envie de me donner un challenge supplémentaire : devenir speaker.