Hey ! Salut toi,
Joyeux Noël ! J’espère que tu as passé un bon moment dans ta famille ou entre amis, enfin avec des gens qui comptent pour toi.
Ces minis vacances m’ont fait un bien fou ! Ressourcée pas l’amour de mes proches, changement de quotidien avec l’Amoureux, je suis rentrée remplie de bonnes énergies.
Je vais prendre 2016 par les cornes ! Je ne suis pas de celles qui prennent des résolutions mais cette année, je fais une exception et janvier rimera avec recherche active et concluante de travail (oui en vrai ça rime pas du tout mais bon on fait comme on peut).
Il y a quelques jours, suite à ma détermination de faire le point avec moi-même, j’avais posé quelques questions à ma maman sur comment j’étais enfant. Certes, j’avais quelques idées mais je me méfie de mes souvenirs d’enfant qui viennent soit de photos/vidéos de famille soit de ma réalité d’enfant qui n’est finalement pas la « vraie » réalité. Tu vois, par exemple, quand j’étais petite genre 3 ans, ma nounou c’était ma mamie. Et j’étais scolarisée dans la ville de mes grands parents. Mes parents travaillant beaucoup, tous les matins, très tôt, ils me déposaient à peine réveillée chez mes grands parents et je finissais ma nuit là-bas. Sauf que, pendant très longtemps, j’ai cru que je passais la semaine chez mes grands parents et le weekend chez mes parents. Voilà pourquoi je me méfie de mes souvenirs. Du coup, on en a discuté avec Mam’s et je me suis rendue compte que j’ai toujours le même caractère que quand j’étais enfant, je ne sais pas si ça te surprend mais moi je trouve ça fou ! Par contre le seul truc qui a changé, c’est que quand j’étais enfant, je passais ma vie de dehors à jouer avec tout ce que je trouvais, en mode enfant sauvage. Alors qu’aujourd’hui, il n’existe pas de personne plus citadine que moi.. Ha, ha !
Dernièrement, j’ai souvent paniqué sur mon avenir. Et là, je vais te sortir le truc le plus basic ou cliché de la terre. J’envie les gens avec un don ou qui écrivent leur chemin de vie et le suivent à la lettre. J’ai l’impression que ces personnes-là ne se posent pas de questions. Je pense que je me suis toujours inquiétée de mon avenir, ne sachant pas ce que je voulais faire. Un peu comme quand tu te dis « qu’est ce que je ferais quand je serais grande » sauf que là je « suis grande » j’ai 26 ans et je me pose toujours cette question… Je n’arrive toujours pas à me défaire de l’idée que c’est la profession qui définit la personne. Quand tu te présentes à quelqu’un, 90% du temps, tu dis: « Bonjour, je m’appelle Jean-Michel et je suis plombier ». Bah, moi, je ne peux pas dire ça, déjà je suis pas plombier mais en plus j’ai pas de métier et être créatif ça veut tout dire et rien dire. Un peu comme si je ne me suffisais pas à moi-même.
Je doute, encore et toujours. Je n’arrive pas à me défaire de cette peur et cette tristesse qui s’accrochent à mes tripes…
Pourtant, je sens que je m’approche du but, que petit pas par petit pas, j’avance vers la solution dans la « bonne » direction. Même si je ne pense pas qu’il existe un seul et unique but ou une seule et unique solution. Je sens juste que pour moi, pour ce moment de ma vie, j’approche de la solution pour me sentir mieux dans ma tête et dans ma vie, enfin je l’espère.
Pour le moment, je vais mettre tout ceci de côté et je rouvrirai la boîte de Pandore en janvier. J’ai mes amis qui arrivent demain pour quelques jours de fête puis mes parents qui viennent pour découvrir ma nouvelle vie. Je vais profiter de ce petit monde à fond, me remplir d’amour et de bonnes énergies jusqu’à en vomir et je reviendrai ici plus heureuse et légère que jamais.
Je t’embrasse,
C.