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T’en penses quoi ?

12/11/2015

Cette semaine, j’ai trouvé tous les prétextes pour ne pas bosser…
En même temps, « bosser » est-il le bon terme ? Je n’ai pas réellement de « travail ». J’ai plein de temps libre pour tester des trucs comme me mettre au tissage, devenir meilleure en tricot, refaire du dessin et de l’aquarelle, expérimenter le bois et le plexi dans mes bijoux, faire du set design. Bref, j’ai que de belles envies…

MAIS (bah oui y a un mais, sinon j’écrirais pas d’article)

J’arrive pas à commencer. Sans déconner, toute la semaine, j’ai trouvé mille et une raisons pour ne pas m’y mettre. Même là, en train d’écrire, je m’arrête toutes les 2 minutes pour ranger un truc ou déplacer un objet. J’te jure, je n’ai jamais autant rangé de ma vie, mon appart est quasi nickel ! Et pourtant, je sais ce que c’est d’organiser son travail, de créer un planning, de faire une road map, de décomposer mes projets en tâches mais là c’est plus fort que moi… J’ai passé ma semaine à flâner dans les magasins pour décorer mon appart, à faire la cuisine, à glander mais pas à bosser.

C’est fou non ? Cette peur de la page blanche, un peu comme quand tu ouvres ton nouveau carnet mais que tu n’oses pas écrire avec ton écriture toute pourrie sur la première page. Je n’arrive pas à commencer alors que c’est pas comme si c’était quelque chose que je n’avais pas envie de faire. Je ne comprends ma réaction. Qu’est-ce qui me fige? De quoi j’ai peur ?

Si tu as la solution ou des conseils, je te laisse cliquer sur cet article et me dire tout ça dans les commentaires. Tu seras bien aimable.

Et sinon, depuis quelques jours, je me demande si je vais m’ouvrir ou non un statut de free-lance. Pour tout te dire, je me mets pas mal de pression pour trouver un boulot. Certes, j’ai cherché sans vraiment chercher et puis ici, je ne sais pas trop où chercher. Alors je me suis dit que le free-lance, c’était une bonne option. Ça pourrait me permettre de choisir un peu des missions cool et d’alterner les techniques et les projets et puis prendre d’autres missions un peu moins sexy pour gagner un peu de sous-sous, et enfin, avoir du temps libre pour mes projets perso. J’avoue sur le papier, c’est parfait, pour ce qui est de la réalité bah je sais pas… T’en penses quoi, toi ? Et puis mon statut je l’ouvre à Paris ou à Amsterdam ?

Comme tu peux le voir, ça se passe toujours bien dans ma tête…

Allez, bisou

Mon Why

Régulièrement, il m’arrive d’oublier pourquoi j’ai créé mon travail. Je l’oublie parce que je me

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